
Auteur : DANIEL GLATTAUER
L’histoire : Une erreur lors de la résiliation d’un abonnement amène Emmi dans la boîte mail d’un certain Léo. Ce bref malentendu va donner naissance à une correspondance pour le moins originale. Mais les mois passent et la limite entre réalité et virtuel pèse de plus en plus lourd. Pourtant aucun des deux n’ose franchir le pas. Qu’a-t-on à perdre à se rencontrer ? Et si c’était tout ?
Extrait :
Trois jours plus tard
Objet : La pause est finie
Chère Emmi, nous avons fait une pause de trois jours sans mails. Je trouve que nous pourrions nous y remettre. Je vous souhaite une bonne journée de travail. Je pense beaucoup à vous, le matin, le midi, le soir, la nuit, entre-temps, à chaque fois un peu avant et un peu après – et aussi pendant. Je vous embrasse, Leo.
Dix minutes plus tard
RE :
M.(Ma, Main, Maît…) Cher Leo. VOUS avez fait une pause sans mails, pas moi ! Je vous ai observé avec attention pendant que vous faisiez votre pause. Et j’ai attendu que vous y mettiez fin. J’ai attendu avec beaucoup d’impatience. Mais cela s’est révélé payant. Vous êtes revenu et vous pensez à moi, c’est bien ! Comment allez-vous ? Avez-vous le temps et l’envie de boire avec moi un verre de vin tard ce soir ou tôt cette nuit ? Séparément, bien sûr. Donc vous et l’Emmi imaginaire. Et moi et le Leo virtuel. Et en même temps, nous nous écrirons quelques mots. Voulez-vous ?
Mon avis : une romance épistolaire « moderne », l’ensemble du roman est composé de mails. Et à l’époque où ceux-ci restaient dans l’ordinateur (pas de smartphone pour les consulter n’importe où et à tout moment). Le choix des messages est piquant, acidulé, vif et agréable. Les personnages ont leurs défauts et leurs qualités, on s’y attache facilement.
La lecture est très fluide et addictive : je l’ai dévoré sans voir le temps passer !
L’histoire se poursuit avec La septième vague
Un sentier virtuel qui fait pourtant naître des émotions réelles.
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