
Auteur : MÉRIDA REINHART
L’histoire : Alaïs Dronning est la flouturière la plus en vogue de Wonderland. Elle amadoue les fleurs et confectionne ainsi des vêtements à nuls autres pareils dans sa petite boutique, tout près de l’enseigne tenue par son ami de toujours, Hatta, le Chapelier.
Un beau matin, le Roi Rouge en personne frappe à sa porte pour lui passer commande d’une robe si belle qu’elle sera garante de la paix avec la terrible Reine Blanche, ennemie séculaire du royaume. Accompagnée du redouté Chevalier de Cœur pour dénicher les plantes les plus rares, elle se met au travail. Mais la Reine Blanche n’a pas dit son dernier mot.
À quel moment le présent est-il devenu malédiction ? Alaïs l’ignore.
Tout ce qu’elle sait, c’est qu’elle risque sa tête, piégée au cœur d’un complot dont elle ne soupçonne pas la portée. Épaulée par le Chapelier, accompagnée d’un étrange Chat de la Lune, aux confins de Wonderland, elle va devoir se trouver elle-même ou tout perdre.
Extrait : La fleur s’inclina davantage, comme si elle cherchait à la toucher, à s’agripper à elle pour partir. Alors, délicatement, Alaïs glissa ses doigts le long de la tige. Elle creusa doucement, pour dégager le plus de racines possible. Au moment où elle retira la motte du sol, les autres fleurs disparurent, ainsi que la maison. Seule la voix de Tempus résonna un moment dans l’air :
– Le temps est l’affaire de tous. Il appartient à tous, mais tous doivent un jour le rendre. C’est la raison pour laquelle il n’est pas toujours bon d’être en avance sur son temps ni en retard d’ailleurs.
Mon avis : J’ai eu un coup de coeur pour ce roman ! Lu d’une traite grâce à la plume très fluide, je me suis fait happer par l’univers de Wonderland : à la fois loufoque, fascinant et inquiétant.
Une lecture riche en décors et en couleurs, les personnages étranges plus ou moins connus s’y succèdent et nous entraînent sur leurs pas. J’ai adoré le concept de la flouturière, et je me suis laissé envahir par les émotions, face au destin de cette Reine Rouge.
J’ai fini ce roman comme on se réveille : il m’a fallu un peu de temps pour reprendre pied dans la réalité et quitter cette ambiance. La fin douce-amère laisse entrevoir une lueur d’espoir, le raccord avec la version que je connaissais d’Alice au Pays des Merveilles s’ajuste parfaitement.
Une belle rencontre, au bon moment : je pense que j’étais tout à fait dans l’état d’esprit pour savourer ce roman. Merci pour cette lecture mêlant habilement cauchemar et merveilleux.
C’est le troisième roman que je lis de chez Magic Mirror Editions : je suis de plus en plus conquise par cette ME.
Comme toi, j’ai adoré ce bouquin, que j’ai dévoré d’une traite ! En plus, ça me parlait bien, dès qu’il y a des fleurs qque part, j’adhère ^^
Et je suis ravie d’apprendre que tu es conquise par la maison d’édition, que j’aime bcp aussi. Il y a beaucoup de sensibilité, de gentillesse et d’empathie dans chaque personne derrière le miroir, et je trouve que ça se ressent dans les publications. J’aime aussi bcp la manière dont la maison accompagne ses autrices dans la promotion du livre, se plie en 4 pour faire de beaux livres, malgré ses petits moyens.
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Coucou, je suis d’accord avec toi : un beau bijou ce roman et une très belle maison d’édition derrière ! J’en suis à mon 4e ouvrage de chez eux, et je pense que ce n’est pas le dernier !
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